C’est presque un conte.
Ça se raconte et ça s’écoute là, au centre, comme auprès du feu.
On s’assoit autour d’elle, comédienne, raconteuse, et puis…on s’abandonne à écouter, pour s’imprégner, pour ressentir.
Les musiciens sont autour. Violoncelle, contrebasse, dispositif électroacoustique.
Il n’y a pas tant à regarder que cela.
Il faut se laisser emporter par les mots, par la présence de la voix, par celle de la musique, une caresse de la forêt, par les sons, ceux que l’on reconnaît et les autres qui naissent comme de notre imaginaire.
C’est un temps ensemble, à partager, un moment d’émotions communes.
L’enfant a été abandonnée dans une maison, au cœur de la forêt.
Elle survit, grandit, devient un peu de cette forêt…mais les Hommes, toujours les Hommes…
C’est une histoire à écouter, un théâtre musical et sonore, immersif.
Ça se raconte avec la musique et les mots, avec la musique des mots.
Ça s’invente dans notre tête comme bercé et nourri par une mythologie ancienne.
----
"Cette langue est d’abord mélopée enveloppante. La lumière baisse, le regard se tourne en dedans pour écouter plus attentivement la voix enrichie de musique et de sons de la forêt (vent, oiseaux). Les corps s’affaissent. Nous relâchons la garde, nous nous laissons voir vulnérables. Nous veillons entre inconnus. Les yeux mi-clos, la douce puissance du son vient stimuler l’imaginaire."
Gabriel Perez in Hypnoscènes
D'après le roman d'Anne Sibran (éd. Gallimard, collection "Haute Enfance")
Adaptation, conception et composition : Pierre Badaroux
Création sonore : Pierre Badaroux et Vivien Trelcat
Collaboration à la mise en scène : Philipp Weissert
Scénographie : Barbara Kraft
Création lumière : Nicolas Barraud
Dispositif ambisonique : Vivien Trelcat
Avec Odja Llorca, voix / Pierre Badaroux, contrebasse et électroacoustique / Didier Petit, violoncelle / Vivien Trelcat, électroacoustique / Virginie Watrinet, régie générale et lumière / Jean-Pierre Cohen, régie son